A Oron aussi, le film "TITANIC" a battu tous les records d'affluence avec quatre projections et à chaque fois, certains spectateurs, dont plusieurs venus de loin, frustrés de trouver salle comble.
C'est pour eux que la dernière séance de la saison 1997-98 du Cinéma d'Oron propose la redifusion de "l'oeuvre magistrale", et aussi, bien sûr, pour tous ceux (et surtout celles !) qui, une fois encore, voudront chavirer avec le beau DiCaprio...
Ce dernier article de la saison est aussi l'occasion d'adresser un ultime merci à Raymonde Locher qui nous a quitté récemment et qui, jusqu'à quelques jours de son départ, malgré la maladie toujours plus impitoyable, a tenu à écrire l'article de la rubrique "Ciné-Mascotte... m'était conté". Ce sont donc évidemment les lignes qu'elle a écrit lors de la première projection de Titanic qui sont reprises ci-après.
A un million de dollars la minute de projection et selon sa devise: "chaque centime doit être visible à l'écran", James Cameron, le metteur en scène, technicien hors pair, ressuscite dans l'imaginaire collectif, un paquebot, le "Titanic" et son histoire devenus mythiques. Avec une équipe de plus de 1'000 personnes dont 100 cascadeurs, il nous présente le naufrage quasi en temps réel mais le temps passe très vite à bord. Un luxe de détails, des effets spéciaux très actuels, des maquettes comme si on y était rendent le spectacle colossal et le résultat fort spectaculaire.
Le "Titanic" réputé insubmersible jusqu'à ce qu'il entre en collision avec un iceberg dans l'Atlantique Nord, cette nuit tragique du 14 au 15 avril, lors de sa première sortie, était un objet démesuré, le plus luxueux du monde avec ses quatre cheminées qui ne ressemblait à aucun autre bateau, né de la vanité humaine et de la confiance arrogante dans la technologie de l'époque. Son naufrage causa la mort de plus de quinze cents personnes.
Cameron nous raconte de petites histoires dans la grande mais aussi un microcosme social, une étude des réactions en situation de stress extrême, une tension sociale explosive, une parabole sur le progrès et une tragédie humaine, le tout agrémenté d'une histoire d'amour romantique entre une passagère de 1er classe Kate Winslet et un voyageur de 3ème classe Leonardo Dicaprio.
Cinéphiles et membres de Ciné-Mascotte ne manquez pas ce film-catastrophe sur fond de romantisme ou l'inverse!
Raymonde Locher
A tous, l'Association Ciné-Mascotte souhaite un excellent été et donne rendez-vous le vendredi 21 août pour la reprise du programme 1998-99 qui, nous le souhaitons saura autant vous plaire que celui qui s'achève. Merci de votre fidélité.