Depuis longtemps, la vénérable maison Disney a pris l'habitude de revisiter à sa manière, et avec plus ou moins de réussite, les contes et légendes du monde entier. Chaque année, avec une régularité sans faille, le Père Noël voit sa hotte chargée de nouvelles bobines, résultat du travail titanesque que constitue la réalisation d'un long métrage d'animation.
Après la belle réussite de Mulan issue d'une légende ancestrale, on s'attaque donc à l'un des héros les plus typique du vingtième siècle: Tarzan. Qui n'a pas en mémoire le cri de Johnny Weissmüller évoquant à la fois la bête blessée et la chasse d'eau défectueuse. Le sauvage bondissant de liane en liane semblait fait pour les génies de l'animation qui s'en donnent à cur joie. La jungle devient alors le plus formidable "lunaparc", avec son grand-huit, ses monstres et attractions. On est pris de délicieux vertiges en suivant le héros d'arbre en arbre et d'admirer le beau travail de Phil Collins qui signe la musique de ce grand Disney. La fascination pour le mythe de l'homme-singe, cet être juste et droit parce que sans éducation -une première- reste intacte...
Nicolas Kissling