Ce qu'il y a de peu commun avec James Bond, c'est qu'on connaît la recette par cur: action, belles filles pas trop farouches, gadgets à gogo et humour british de circonstance. On la connaît et pourtant on s'en repaie une tranche avec bonheur à chaque nouvel épisode. Pire, c'est précisément parce que c'est sans surprise que c'est bon, comme la blanquette de veau de maman.
Cette fois-ci, c'est pour venir en aide à "M" son chef (Judy Dench, qui impose un personnage plus présent que d'habitude), à résoudre une affaire personnelle - mais qui menace néanmoins la stabilité du monde, rassurez-vous - que Bond traque l'affreux de service, "Renard", campé par l'excellent Robert Carlyle. Il est plus ou moins aidé dans sa lourde tâche, plutôt moins, par la mystérieuse Elektra King (Sophie Marceau) et plutôt plus par la non moins pulpeuse Christmas Jones (Denise Richards).
Cet épisode est le dernier où nous pourrons nous régaler de la présence de l'adorable Desmond Llewelyn, alias Q, ce dernier nous ayant quitté récemment. Il était de ceux qui ont fait de Bond ce qu'il est. Adieu et merci...
Nicolas Kissling